PROJET 3 « Feuilles de route sobriété numérique »
Objectif et Périmètre :
En continuité du projet 2024, il est important de rappeler en introduction que la mise en place de l’écoresponsabilité dans le système d’information n’est pas un projet limité dans le temps, mais un sujet stratégique et transversal à intégrer durablement dans les processus de l’entreprise, y compris ceux de l’architecture d’entreprise. L’écoresponsabilité doit devenir une dimension de l’architecture d’entreprise, influençant toutes les décisions, de la conception des systèmes à leur décommissionnement, en passant par leur exploitation et leur maintenance.
Les objectifs du projet 2025 concernent transversalement le périmètre des activités relevant de la DSI (et pas seulement les activités d’AE) ; il s’agit en premier lieu en fil rouge, dans le contexte de la montée en puissance des activités hébergées dans le cloud de partager des tendances au travers d’un benchmark inter-entreprises (poursuite des premiers échanges effectués fin 2024 avec la participation en particulier d’AXA et Michelin).
➢ L’objectif de ces échanges sera de mieux apprécier l’évolution perçue l’année dernière
afin de pouvoir guider les orientations futures et de permettre aussi à l’AE de prendre
pleinement son rôle d’influenceur (concrètement, quelles orientations clés pour 2025-
2026 ?). De façon complémentaire il est proposé de compléter ces aspects synthétiques par l’exploration de sujets « pragmatiques et applicables » qui concernent les périmètres suivants :
- L’écoresponsabilité, comme nouvelle dimension du métier d’AE avec deux points
d’attention : les « services cloud » de façon générale en s’appuyant sur des REX ainsi qu’un
zoom spécifique sur l’arrivée de l’IA
- L’évaluation des projets et des produits au prisme de la durabilité, en sollicitant des
témoignages sur des mises en œuvre d’architectures écoresponsables et d’écoconception
Sujets abordés
Pour atteindre les objectifs présentés en introduction, les axes de travail proposés sont les suivants :
1. Benchmark inter-entreprises de l’empreinte environnementale du numérique
- Evaluer les tendances (en référence au rapport Green IT 2024 : confirme-t-on par
exemple l’augmentation du poids du cloud dans les bilans carbone ?) : Michelin, AXA ou
Generali France ont par exemple confirmés fin 2024 leur intérêt pour participer à ce
benchmark en 2025 ; il s’agit de compléter les premiers éléments travaillés l’année
dernière en publiant des données indicatives (ordres de grandeur) voir dans un second
temps (cf. ci-dessous) aborder des perspectives de transformation en s’appuyant sur la
dynamique de groupe
▪ Progresser ensemble et passer à l’action : pourrait donner lieu à la co-construction de
plans de progrès sobriété numérique sur des axes de préoccupation retenus par le
groupe pour enclencher le changement au sein d’une organisation (en restant au niveau
axe de transformation pour permettre une publication ou même au niveau confidentiel
groupe si la thématique est trop sensible pour une telle publication)
2. Décryptage des services cloud
- Il s’agit de tenir compte de la montée en puissance du Cloud et des plateformes externes
et de voir comment récupérer des informations pertinentes pour évaluer son empreinte
et si possible agir pour la diminuer
▪ Proposer un/des mode(s) d’emploi vis-à-vis de ces fournisseurs ; Quels services pour
quels impacts : zones d’ombre à investiguer, …
3. Comment faire avec la montée en puissance de l’IA, une augmentation des impacts à
mettre sous contrôle, mais comment ?
- Travailler des Patterns et Anti patterns « IA écoresponsable » (organisation et technique)
- Faire ce travail en collaboration avec le groupe IA et Data (Sujet 2 « révolution ou
continuité sur l’architecture ? » piloté par Julien LECLERE & Richard VILLANUEVA)
4. Retours d’expérience « sobriété numérique » : questionnaires de type « green score »,
architectures écoresponsables et écoconception, … : solliciter des témoignages sur des
mises en œuvre concrètes :
- Présenter des cas réels de solutions mises en œuvre en prenant en compte l’axe
écoresponsabilité de l’architecture d’entreprise
Modalités de travail
Les modalités seront à affiner avec le groupe au lancement du projet, pour autant les premiers ateliers seront consacrés à la mise en place de la dynamique benchmark inter-entreprises, les suivants aux REX : qu’ils concernent les services cloud, l’analyse du score écologique des projets ou encore la dimension d’éco conception.
Le déroulement du projet est proposé comme suit :
- Une réunion de lancement du projet
- Trois ateliers benchmark inter-entreprises
- Atelier #1 : organisation du projet et lancement de la démarche de benchmarking,
définition du périmètre de consolidation par les entreprises, engagement sur une
date de retour
- Constitution d’une synthèse par entreprise selon les axes d’analyse définis
collectivement
- Atelier #2 : synthèse et analyse des tendances ; opportunités pour avancer
collectivement ou en appui d’une ou plusieurs entreprises sur un / des axes de
préoccupation sobriété numérique
- Atelier #3 : suivant les thématiques retenues par le groupe : constitution de plans de
progrès sobriété numérique
- Ateliers #4 à 6 REX
- Services cloud :
- Exemples « sobriété numérique » : REXs de grille d’analyse des projets, de mode
d’évaluations éco lors des comités d'architecture, d’architectures éco-conçues, …
- IA et Data : en collaboration avec le groupe du Sujet 2, travailler les conditions de
maitrise de l’impact (organisation et mesures)
De plus, un Mardi de l’Urba-EA pourra permettre d’approfondir le sujet (de préférence avril ou mai)